TÉMOIGNAGES D'APPRENTISIls témoignent

Yannick CARTAILLER20 ans, Bac S, BP IAA, BTSA IAA en cours

Mes 2 missions dans un groupe aussi prestigieux que Danone me permettent de me construire une solide expérience. Une vraie opportunité pour concrétiser mon ambition : Intégrer un service développement produit ou un service qualité/process.

Julien GARMY22 ans, Bac technologique Hôtellerie, BTS Tourisme ACIAA en cours

Lorsqu’on m’a proposé le poste de commercial dans la laiterie familiale, j’ai souhaité suivre une formation pour être parfaitement opérationnel. C’est avec l’IFRIA et Pierre ETCHEGOYEN que nous avons trouvé la formation qui me convenait ainsi qu’à l’entreprise

Sylvain SCHARINGER28 ans, BP IAA et BTSA IAA à l'IFRIA, Conducteur de ligne chez Limagrain 4eme semencier mondial

Il est très clair que ma formation a beaucoup compté dans mon recrutement chez Limagrain. Je me rends compte que tout ce que j’ai appris à l’IFRIA, j’en ai besoin tous les jours !

Je suis vraiment très heureux d’avoir intégré une entreprise qui a une valeur sure dans la région. Et également parce qu’en termes de perspectives d’évolution, on me propose un choix énorme. J’ai d’ailleurs déjà eu un entretien développement avec mon responsable : il m’a clairement dit que si je souhaitais faire des formations pour monter en grade, il n’y avait aucun souci’ lui-même est entré au même poste que moi et il a obtenu son diplôme d’ingénieur grâce à Limagrain ..

Vincent DETEVEBP IAA, Conducteur de ligne chez Lesaffre

Le conducteur de ligne s’occupe du pilotage des machines, ce n’est pas un travail à la chaîne. Je gère les variations de paramètres, les réglages. La dimension d’équipe est également très importante, je coordonne le travail de mes collègues, je m’occupe de la mise en route des lignes de production. C’est un métier où il y a beaucoup de communication, avec les opérateurs, avec les collègues du poste précédent, avec l’agent de maîtrise, l’équipe de maintenance. Je suis également responsable de la qualité du produit fini. Ici par exemple, c’est à moi de chercher à optimiser le débit de levure en intégrant tous les paramètres.

Je dois m’assurer également que toutes les règles d’hygiène et de sécurité sont respectées. Actuellement je suis polyvalent sur quatre postes. Il n’y a pas de journée type, on ne sait jamais ce qui va se passer. On signale également les anomalies : défaillances techniques d’une machine, par exemple.

M. Béguèl - TÉMOIGNAGE CANDIAMonsieur Persais (responsable production), Monsieur Mouréou (maître d'apprentissage), Monsieur Béguèl (apprenti)

M. Béguèl, vous avez changé de voie pour vous lancer dans l’aventure « agroalimentaire » et préparez un Bac Pro Pilotage des Systèmes Automatisés. Racontez-nous votre parcours ?

M. Béguèl – Je vivais à la Réunion où j’avais obtenu un BEP électronique et un Bac pro Plomberie. En arrivant en métropole, j’ai cherché ce que je pouvais faire sur internet. Je suis tombé sur le site web de l’IFRIA et je les ai contactés. J’ai rencontré M. Chérel. Ce fut une rencontre enrichissante et cela m?a donné envie de me lancer. De plus l’IFRIA m’a aidé à trouver une entreprise d?accueil qui recherchait un profil tel que le mien et m’accompagne bien dans l’évolution de la formation. Cela fait déjà 6 mois que tout cela a commencé.

M. Mouréou, vous êtes le maître d’apprentissage de M. Bégué. Quel est exactement votre rôle ?

M. Mouréou – Etre tuteur d’un jeune apprenti c’est beaucoup de travail ! M. Bégué est le 5è apprenti que je forme. Je peux vous dire que l’expérience est très riche. Mon rôle consiste à accueillir l’apprenti, faire en sorte qu’il s’intègre au mieux à l’équipe et surtout à lui apprendre le métier. Dans notre cas, je lui montre comment fonctionne les machines, quelles sont les procédures et les méthodes. Je suis aussi l’évolution de mon apprenti dans sa formation. L’IFRIA a un outil intéressant : le livret de suivi. Il permet de suivre à la fois le parcours scolaire et la formation et à la fois le parcours professionnel et l’évolution en entreprise. Comme nous avons des rencontres tous les 2 mois avec un représentant de l’IFRIA et qu’ils se déplacent dans les entreprises, on peut dire que le jeune est particulièrement bien accompagné sur tous les plans !

M. Persais, vous êtes le responsable de production de Candia, vous recrutez régulièrement des apprentis ?

M. Persais – Oui, lorsque nous avons un besoin spécifique, nous faisons appel régulièrement à l’apprentissage, et ce depuis 6 ou 7 ans maintenant. Nous pensons que cela est une excellente voie pour former nos futurs collaborateurs. Nous avons l’objectif de titulariser les apprentis qui auront fait leurs preuves et démontrer une réelle motivation à rejoindre notre groupe, ce qui a déjà été le cas de 3 apprentis qui sont restés chez nous. Dans le cas de M. Bégué, nous avons défini le profil d’un jeune avec un peu d’expérience et plutôt autonome. L’IFRIA nous a fait rencontrer 4 jeunes qui ont été reçus par M. Mouréou et M Crépon. M. Bégué nous a semblé correspondre le mieux au profil défini.

Vous travaillez donc régulièrement avec l’IFRIA, que pouvez-vous nous en dire ?

M. Persais – L’IFRIA a pour nous une image très positive car ils sont efficaces : leur cahier des charges est simple et en excellente adéquation avec les réalités professionnelles. Leurs formations sont organisées en proximité avec les industriels, elles sont pragmatiques et se basent sur les besoins du terrain. On tend d’ailleurs à renforcer cette démarche car il est de plus en plus délicat de trouver des jeunes motivés et stables. L’aide de l’IFRIA nous aide à préciser notre jugement dans le cadre de ce genre de recrutements.

Rémy Calon - TÉMOIGNAGE D'APPRENTISSAGE CHEZ NESTLÉSylvian Caillet (responsable de la zone Sud), Rémy Calon (étudiant à l'IFRIA LR en master commerce)

Sylvian Caillet – Ayant l’habitude d’encadrer et de former mes équipes, j’ai de suite fait en sorte d’intégrer Rémy comme un vendeur à part entière.

Rémy Calon – C’est le moins qu’on puisse dire ! Du coup j’ai un secteur à développer, des comptes à rendre, des objectifs à tenir et les primes qui vont avec…

L’apprentissage à un tel niveau d’étude est très pertinent et me paraît indispensable lorsqu’on veut approfondir la maîtrise d’un secteur ou d’une filière. Je trouve que dans ce système tout le monde y trouve son compte. Moi, j’ai une formation, une première expérience concrète et bientôt un emploi !

Sylvian Caillet – Chez nos apprentis, ce qui nous intéresse avant tout c’est le potentiel et les compétences. Le fait de former à notre « sauce » et de suivre leur développement sur une longue période réduit le risque d’erreur de recrutement . De plus, cela permet à notre entreprise d’entretenir des relations avec les écoles.

Rémy Calon – Sylvian prend son rôle de tuteur très au sérieux et c’est vrai que j’ai la chance qu’il s’intéresse à mon développement professionnel. L’expérience est enrichissante et m’a plongé au coeur d’une grande entreprise et de ses processus et méthodes. D’ailleurs, je suis tellement impliqué que même quand je ne suis pas au travail j’anticipe mes journées en imaginant mes futurs rendez-vous !

Rémy Calon - Entreprise AMORAM. Martenot, DRH de AMORA et président de l'IFRIA Bourgogne

Vous recrutez ou avez recruté des apprentis au sein d’un IFRIA, quelles sont les motivations qui vous poussent à recruter des apprentis?

M. Martenot – La plupart du temps, nous avons des besoins sur des missions ponctuelles et/ou en support de projets. Ce système nous permet de recruter et de former des jeunes avec du potentiel. Ce rôle de formateur nous tient à coeur car nous avons une démarche avérée d’entreprise « citoyenne » et permettre à ces jeunes de se former, d’obtenir un diplôme tout en acquérant une expérience fait parti de notre culture d’entreprise. Ces recrutements sont majoritairement sur des postes de technicien supérieur (qualité, sécurité, environnement, organisation industrielle). Cette période de formation peut même se transformer pour ces jeunes en CDI, cela nous est déjà arrivé à plusieurs reprises.

Pour quelles raisons faites-vous appel à l’IFRIA pour ces recrutements ?

M. Martenot – Les formations de l’IFRIA sont spécifiques à l’IAA. Ces spécificités peuvent aller jusqu’à l’ouverture d’un diplôme « sur-mesure » avec la licence pro Management de la production en IAA, par exemple. L’équipe du centre de formation apporte également un appui aux entreprises durant tout le recrutement (présélection des candidats, aide à la rédaction du contrat d’apprentissage, aide à la recherche de transports et d’hébergement près de l’entreprise,…).

Cet accompagnement et cette proximité avec nos besoins réels sont les valeurs ajoutées, valeurs grâce auxquelles nous restons impliqués à leur côté. Je suis d’ailleurs administrateur de l’ARIA (association régionale de l’industrie agroalimentaire), et président du conseil d’administration de l’IFRIA. Notre société est impliquée depuis la création du centre de formation et nous sommes également présents dans la branche professionnelle (COVIP, ARIA). Il est vrai que la problématique du recrutement est une problématique stratégique pour notre entreprise. Le fait de trouver une partie des réponses par cette voie nous aide beaucoup.

Selon vous, les industriels ont-ils un intérêt à s’impliquer encore plus auprès des IFRIA ?

M. Martenot – Les industriels ont des besoins en matière de formation et de recrutement. La voie de l’apprentissage supportée par une branche professionnelle permet de mieux répondre à l’adéquation ressources/formation/opérationnalité. Les industriels participent aujourd’hui au développement de l’IFRIA dans le cadre de projets précis ou en lien direct avec la problématique de leur entreprise. Cette participation est clé et nous devons nous engager encore davantage au niveau de l’ensemble des instances (conseil d’administration, conseil de perfectionnement, réunions de travail, ARIA, ANIA, …) et dans les commissions nationales.